LNH: ces joueurs qui ne veulent pas abandonner malgré lââge – TVA Sports
Les annonces récentes des attaquants des Bruins de Boston Patrice Bergeron et David Krejci, désormais à la retraite, rappellent aux partisans que le temps file et que d’autres joueurs connus de la LNH se retireront un jour ou l’autre.
Avec les départs dans les dernières années du défenseur Zdeno Chara et du gardien Craig Anderson, la Ligue nationale (LNH) ne compte actuellement aucun quadragénaire dans ses rangs; cependant, le tout changera le 3 octobre, jour du 40e anniversaire de naissance de l’arrière des Maple Leafs de Toronto Mark Giordano. Officiellement, le portier de 41 ans Mike Smith est toujours actif, mais il a échoué à des tests physiques au camp d’entraînement 2022 et les Oilers d’Edmonton ont inscrit son nom sur la liste des éclopés à long terme. Un peu comme les Shea Weber et Carey Price, c’est à cet endroit qu’il terminera sa carrière.
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Nous vous proposons donc un petit palmarès des cinq aînés du circuit Bettman qui pourraient en principe évoluer sur la patinoire encore une fois.
– Mark Giordano, Maple Leafs de Toronto
L’ancien capitaine des Flames de Calgary et du Kraken de Seattle en sera à sa 18e année dans la LNH et à sa deuxième complète chez les Leafs, qui l’ont acquis par voie de transaction le 20 mars 2022. Même si sa production de 74 points de la campagne 2018-2019 semble bien lointaine, Mark Giordano a encore toute son utilité. L’an dernier, il a conservé le deuxième meilleur différentiel des siens (+27); seul Auston Matthews a fait mieux à +31. Il a aussi maintenu une moyenne de temps de jeu de 18 min 57 s par soir. L’arrière terminera cette année une entente de deux ans et 1,6 million $, conclue lorsque Kyle Dubas agissait comme directeur général du club.
– Joe Pavelski, Stars de Dallas
Né le 11 juillet 1984, le joueur d’avant a franchi le cap des 1000 points en carrière en fin de campagne 2022-2023. Et l’âge ne semble pas le ralentir en attaque, pas plus que sa venue au Texas en 2019. Au cours des deux derniers calendriers réguliers, il a offert des récoltes de 81 et 77 points à son employeur. Encore en quête d’une première bague de la Coupe Stanley, Joe Pavelski se montre tout aussi fiable en séries: durant les récentes éliminatoires, il a mené les Stars vers le troisième tour grâce à 14 points en autant de sorties.
En santé, l’ancien des Sharks de San Jose est comme une horloge suisse: il a atteint le plateau des 20 buts à 13 reprises. Le DG Jim Nill lui a consenti un pacte d’un an, le 1er juillet, à un salaire de base de 3,5 millions $. S’il joue 20 parties, il obtiendra deux millions de dollars supplémentaires.
– Zach Parisé, joueur autonome sans compensation
Voici le cas incertain de ce classement, puisque l’Américain ne détient pas encore de contrat en prévision de 2023-2024. La carte de la retraite est bien présente dans la manche de ce choix de premier tour en 2003. Toutefois, les joueurs des Islanders de New York ont apprécié sa compagnie pendant les deux dernières années et souhaitent son retour. Le DG de l’organisation, le vénérable Lou Lamoriello, pourrait avoir son mot à dire ici s’il manifeste son intérêt de réembaucher celui qui lui a également rendu de fiers services à l’époque où les deux hommes travaillaient à l’enseigne des Devils du New Jersey.
Un salaire de base équivalant à la rémunération minimale en vigueur dans la LNH et des bonis de performance ne devraient pas constituer un frein financier. Le rendement offensif a certes diminué par rapport aux premières années, mais Zach Parisé – 39 ans depuis le 28 juillet – a dépassé la vingtaine de buts trois fois dans les cinq années précédentes.
– Eric Staal, joueur autonome sans compensation
À 38 ans, l’ex-patineur du Canadien demeure sur le marché de l’autonomie. Malgré tout, la fin du long parcours ne semble pas dans ses carnets pour le moment. La motivation de remporter une deuxième coupe en carrière est bien réelle; il a bien failli réussir cette année avec les Panthers de la Floride, qui ont atteint la finale. Par contre, il faut prévoir un autre changement de décor pour le tireur gaucher ayant performé pour quatre formations différentes depuis 2019.
Pour Eric Staal, né un 29 octobre, un essai professionnel pourrait précéder la signature d’une entente, comme ce fut le cas à Sunrise. Même si ses 42 buts et 76 points amassés avec le Wild du Minnesota en 2017-2018 demeureront impossibles à surpasser l’an prochain, il est capable de jouer sa part de rencontres. Il faut également rappeler qu’il a enfilé l’uniforme 21 fois en séries 2023, soit le même total que deux ans auparavant, quand il avait aidé le Bleu-Blanc-Rouge à se rendre au quatrième tour.
– Marc-André Fleury, Wild du Minnesota
Le Québécois a toujours le désir de jouer en dépit de plusieurs contraintes. D’abord, il aura 39 ans le 28 novembre et ensuite, il doit composer avec Filip Gustavsson devant lui chez le Wild. Et il n’a plus rien à prouver, comme ses trois coupes Stanley et son trophée Vézina remporté en 2020-2021 le prouvent. Marc-André Fleury entend cependant honorer son contrat, lui qui mettra la main sur 3,5 millions $ au cours de la deuxième et dernière année du pacte.
Après les séries, il avait mentionné être fatigué de déménager et vouloir demeurer au Minnesota. S’il a défendu la cage du Wild dans 46 matchs lors du calendrier régulier, ce nombre sera réduit l’année suivante. Il s’agira probablement de son chant du cygne, tel qu’il l’a précisé aux médias.